Originaire du Burkina Faso, Irène Tassembedo conduit depuis plus de dix ans un travail chorégraphique original, alliant danse contemporaine et danse africaine…
C'était une femme sans histoire, pour sa belle histoire... Elle s'appelait Binta. Elle avait connu le bonheur, les malheurs, les souffrances d'une fille, d'une épouse et d'une mère. Elle m'a séduite, touchée, révoltée. Elle est une énergie, une phrase, une note de musique, un mouvement, tout simplement, une danse. C'étaient des femmes, des grands-mères, des mangeuses d'âmes, des sorcières, dit-on... Elles m'ont séduite, touchée, révoltée. Elles sont une lumière, un tableau, un mouvement, une danse, tout simplement, une incarnation de la tolérance. Je veux rendre hommage à toutes les femmes que nous avons rencontrées, lues, écoutées, admirées, saluer leur beauté et surtout leur courage. Elles sont une source essentielle de la vie et leurs couleurs sont celles de l'espoir.