C'est comme ça (si vous voulez)

C'est comme ça (si vous voulez)

comédie d'après Luigi Pirandello

nouvelle traduction Emanuela Pace

adaptation et écriture Guillaume Cayet

mise en scène Julia Vidit

Pourquoi Monsieur Ponza, le nouveau fonctionnaire de la petite préfecture, semble-t-il séquestrer sa femme chez lui ? Pourquoi empêcher sa belle-mère, Madame Frola, de rendre visite à sa fille ? Sa conduite a de quoi intriguer les habitants. Très vite, l’émotion grandit, les esprits s’échauffent. Selon Madame Frola, son gendre est fou. Pour Ponza, pas de doute, la folle, c’est sa belle-mère. Qui croire ? Les hypothèses fusent, toutes les théories sont plausibles. Plus on court après, plus elle échappe cette fameuse vérité. Serait-elle relative à chacun, profondément subjective, comme le suggère le personnage Laudisi ? Après Le Menteur de Corneille, Julia Vidit revient à la Tempête avec cette fois-ci, une comédie de Pirandello, pour creuser encore plus la caricature et le sujet, jusqu’à la folie. À ses côtés, Guillaume Cayet, signe pour l’occasion un quatrième acte qui porte le coup encore plus loin, jetant comme une passerelle entre 1923 et aujourd’hui. De la folie à la cruauté, il n’y a qu’un pas. Pas sûr que la communauté des hommes se relève indemne de cette quête effrénée de vérité. Comment accueillir l’autre sans heurts, sans violence ? À chacun sa vérité « sociale ». À tous l’humanité, quelles que soient les circonstances ?

avec Marie-Sohna Condé, Erwan Daouphars, Philippe Frécon, Étienne Guillot, Adil Laboudi, Olivia Mabounga, Véronique Mangenot, Barthélémy Meridjen, Lisa Pajon dramaturgie Guillaume Cayet assistanat à la mise en scène Maryse Estier scénographie Thibaut Fack lumières Thomas Cottereau son Bernard Valléry costumes Valérie Ranchoux-Carta assistée de Rose-Catherine Mariani, Alix Descieux-Read, Ophélie Reiller, Jennifer Ball et Prune Lardé habilleuse Marion Sola perruques, maquillages Catherine Saint-Sever accessoires Antonin Bouvret construction décor Bureau d’études Studio Cèdre, atelier de décor du Théâtre de la Manufacture CDN Nancy Lorraine régie générale et lumière Jean Huleu régie plateau Simon Guirlinger régie son Rozenn Lièvre presse Opus 64 Arnaud Pain

production Théâtre de la Manufacture–CDN Nancy Lorraine en coproduction avec le NEST–CDN transfrontalier de Thionville–Grand-Est, Le Trident–scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, le Théâtre des Bergeries–Noisy-le-Sec, l'Escher Theater avec le soutien de la DRAC Grand Est, de la région Grand Est, du département de Meurthe-et-Moselle, de la ville de Nancy, du Fonds d’Insertion pour jeunes comédiens de l’ESAD et PSPBB, du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT, de la MC93–Maison de la culture de Seine-Saint-Denis en collaboration et avec le soutien de l’Institut culturel italien de Strasbourg et de Paris en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête. Dans le cadre d’un partenariat Réseau Canopé, le spectacle fait l’objet d’un dossier pédagogique "Pièce (dé)montée".

 

Biographies

La Presse en parle

TELERAMA

Les comédiens tiennent des codes de jeu farcesques jusqu'au bout d'une manière efficace. Ils explosent dans le «nouveau» qua­trième acte où le doute, planant chez Pirandello, n'est plus de mise.

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TOUTE LA CULTURE

La pièce de Julia Vidit attrape sans jamais les lâcher les deux bouts de l’équation pirandellienne, l’étrange et l’humour. À ne pas rater.

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LA CROIX

La mise en scène, précise et rythmée, distille une atmosphère troublante entre thriller et absurde, soulignée par quelques virgules sonores dissonantes.

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L'HUMANITÉ

On se délecte du jeu des comédiens, tous excellents dans leur partition dramatique et comique. Ils font, défont et refont des scénarios plus improbables les uns que les autres.

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LA REVUE DU SPECTACLE

Toutes les comédiennes, tous les comédiens campent magnifiquement ces personnages ciselés dans l'absurde qui courent à perdre haleine dans une dynamique de pure comédie avec tempérament, talent et une bonne humeur communicative.

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SPECTATIF

La mise en scène de Julia Vidit assistée par Maryse Estier met l’ensemble, rythme narratif, expressivité des jeux et univers irrationnel, en harmonie parfaite avec le texte, tout en férocité et sans concession.

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CRITIQUE THÉÂTRE CLAU

Julia Vidit a placé ingénieusement l’action dans une cage d’escalier, ce qui crée un joyeux dynamisme, on se croisent, on bavarde, on repart, on revient…

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THÉÂTRAL MAGAZINE

[ENTRETIEN] Julia Vidit : "Mon travail de mise en scène est de faire que le spectateur puisse être mis à l’épreuve dans sa perception des autres."

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FRÉQUENCE PROTESTANTE

[À ÉCOUTER] émission Le Manteau d'Arlequin à partir de 4 min 45.
"Des comédiens virevoltent autant dans le comique que dans le cruel de situiation. Tous excellents !"

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SCÈNE WEB

Armée de la nouvelle traduction d’Emanuela Pace et de l’adaptation de son fidèle Guillaume Cayet qui resserre l’intrigue et muscle certains rôles, Julia Vidit se plait à la rendre encore plus vertigineuse, voire monstrueuse.

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LA TERRASSE

Une telle partition requiert un jeu de haute volée, dépassant les enjeux concrets et la dimension vaudevillesque pour ouvrir vers les vertiges de la folie et de l’incertitude, laissant émerger le comique au cœur de la cruauté et l’inattendu au détour du quotidien.

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L'EST RÉPUBLICAIN

Pour sa nouvelle création, Julia Vidit s'en remet à Pirandello, dont l'humour caustique fait mouche quelle que soit l'époque.

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LA TERRASSE

[ENTRETIEN] " Le comique de la pièce y ressort avec une force particulière, d’autant plus que nous avons choisi de le pousser jusqu’à la caricature. Non pas dans le sens de la déformation, mais du reflet le plus fidèle de l’individu…"

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NOVO

Le tout joué dans un décor inspiré des escaliers infinis d'Escher, histoire de pousser jusqu'au bout le concept de pensée piégée façon cycle infernal.

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POLY

[ENTRETIEN] Julia Vidit s'inspire de la caricature, reflet le plus fidèle de l'individu, pour questionner la violence qui guette notre vaine recherche de certitudes.

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Création de la Tempête