Le Mandat

Le Mandat

texte Nicolaï Erdman

traduction André Markowicz

mise en scène Patrick Pineau

Réservez

Nous sommes en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles tentent de conserver par tous les moyens leur place dans une société en pleine mutation. D’un côté, les Goulatchkine à l’esprit petit-bourgeois postrévolutionnaire, de l’autre les Smetanitch nostalgiques de l’ordre ancien. Une seule solution pour survivre dans ce monde où ils n’ont plus leur place : le mariage du fils Smetanicht avec la fille Goulatchkine dont le frère Pavel Sergueïevitch est chargé d’entrer au parti et ainsi d’obtenir le mandat censé assurer la sécurité des deux familles. Sur le mode burlesque, Nicolaï Erdman fustige les deux régimes et dénonce la terreur à laquelle son pays est soumis. Il y a cent ans, la pièce était créée par Meyerhold à Moscou. Succès public immédiat mais trop subversif pour le régime de l’époque ! Douze ans après avoir mis en scène Le Suicidé, Patrick Pineau poursuit son exploration de l’œuvre de Nicolaï Erdman, dans une toute nouvelle traduction d’André Markowicz. À ses côtés, c’est une troupe de 13 acteurs qui promet de porter le tragicomique à son comble pour mieux mettre en pièces par un rire ravageur les travers d’une société à bout de souffle qui peine à se réinventer !

avec François Caron, Ahmed Hammadi Chassin, Marc Jeancourt, Aline Le Berre, Virgil Leclaire, Jean-Philippe Lévêque, Yasmine Modestine, Nadine Moret, Arthur Orcier, Sylvie Orcier, Patrick Pineau, Eliott Pineau-Orcier, Lauren Pineau-Orcier et avec la participation de Jean-Philippe François et Christian Pinaud dramaturgie Magali Rigaill lumières Christian Pinaud musique et son Jean-Philippe François scénographie Sylvie Orcier régie générale Florent Fouquet costumes Gwendoline Bouget accessoires Gwendoline Bouget, Sylvie Orcier, Giuseppe Pellegrino tableaux Renaud Léon construction du décor ateliers de la Maison de la Culture Bourges peinture du décor Yann Launais stagiaire scénographie Basile Amingues production, diffusion Louis Bosquillon, Ninon Sbardella presse Plan Bey

production Théâtre-Sénart – scène nationale en coproduction avec Les Célestins, Théâtre de Lyon, l’Espace des Arts – scène nationale de Chalon-sur-Saône, la Maison de la Culture de Bourges – scène nationale, L’Azimut – Antony/Châtenay-Malabry, la Compagnie Pipo en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête

Biographies

La Presse en parle

LES ÉCHOS

Ces ardents saltimbanques font du théâtre un feu de joie permanent et rendent au Mandat son éclat d'origine et son grand souffle de liberté.

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TÉLÉRAMA

Tel quel, monté en farce dérisoire et terrifiante par Patrick Pineau, dans des décors petits-bourgeois qui virent bientôt à un vide métaphysique tout beckettien, le specatcle démonte dans l'hystérie les mécanismes des didactures.

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TRANSFUGE

Relevant à la fois de la farce et de la satire, la pièce torpille à tout va mettant en scène avec une joie sauvage les errements d’une population écartelée entre la nostalgie de l’ancien régime et un présent indéchiffrable.

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BLOG CULTURE SNES-FSU

Patrick Pineau signe une mise en scène qui conserve à la pièce son caractère subversif tout en portant à son sommet la force comique des situations et des répliques.

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UN FAUTEUIL POUR L'ORCHESTRE

Patrick Pineau maîtrise la rythmique si particulière du dramaturge proche du dessin animé, il l’avait déjà montré avec sa mise en scène du Suicidé. Il lance ses comédiens sur une piste de grand huit et ça joue plein pot, c’est inventif, décapant, explosif.

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BLOG DE PHACO

On recommande la pièce pour la drôlerie incisive du texte et pour sa remarquable brochette de comédiens.

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LA VIE

Une sarabande à mourir de rire, pleine de faux-semblants, interprétée par des acteurs formidables.

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LE CANARD ENCHAÎNÉ

Lauren Pineau-Orcier déclenche les rires en multipliant les rôles avec une énergie contagieuse dans cette pièce allègre où derrière les facéties transparaît la rude réalité de ces gens bousculés par l'Histoire.

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LES INROCKUPTIBLES

Le metteur en scène a la belle idée de monter la première pièce de Nicolaï Erdman, grand succès comique du théâtre russe d’après la Révolution, un texte à l’ironie irrésistible.

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LA TERRASSE

Après Le Suicidé, Patrick Pineau revient au burlesque social de Nicolaï Erdman avec Le Mandat. Le metteur en scène et comédien crée un tourbillon de vitalité et de rire, portant haut la générosité du théâtre de troupe.

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SCENEWEB

Fidèle à la profonde nature de vaudeville qu’est Le Mandat, Patrick Pineau livre une mise en scène échevelée pour ses retrouvailles avec Erdman. Derrière les rires en cascade, la terreur des personnages face au nouvel ordre politique est abyssale.

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L'ŒIL D'OLIVIER

En confiant sa création à une distribution de troupe qui brille par son équilibre autant que par son énergie et sa justesse, Patrick Pineau joue délicatement sur les deux tableaux que sont la farce comique et la satire politique.

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LE FIGARO

Patrick Pineau s'empare avec enthousiasme de la farce burlesque de Nicolaï Erdman. La pièce est portée par une troupe remarquable.

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THÉÂTRAL MAGAZINE

[ENTRETIEN] Hélène Chevrier interviewe Patrcik Pineau : "Le Suicidé et Le Mandat sont des pièces politiques, mais construites comme des vaudevilles."

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Création de la Tempête